Le diocèse de Rodez et l’ensemble des acteurs pastoraux sont mobilisés pour avancer dans la mission et faire rayonner sur tout le territoire les nombreuses initiatives qu’ils portent.
Tous ces projets au service de l’Évangile témoignent de l’Espérance qui est en nous !
Nous mobilisons la vôtre pour imaginer l’avenir de l’Église et nous sollicitons votre générosité pour le rendre possible !
Pour cela aussi, nous avons besoin de votre soutien financier.
Pour nous aider à vivre notre foi, plusieurs évènements marqueront l’année 2021 :
L’année du baptême et de l’esprit
L’année de l’Esprit qui a démarré le 23 mai 2021, jour de Pentecôte, se situe dans la continuité de l’année du Baptême. Elle se terminera par un grand rassemblement diocésain le jour de Pentecôte 2022
L’objectif de cette année est de prendre du temps pour découvrir ou redécouvrir l’Esprit Saint agissant. Agissant dans nos vies, agissant dans le monde, agissant déjà dans la vie de tous ceux que nous rencontrons, et qui à travers eux vient nous interpeler.
Dans la continuité de sa lettre pastorale, Mgr Fonlupt nous redonne le sens de cette année de l’Esprit.
En cette année particulière, de Pentecôte 2021 à Pentecôte 2022, nous allons essayer ensemble de nous mettre à l’écoute de l’Esprit et de nous rendre disponibles au mouvement qu’il imprime dans nos vies. L’Esprit libère et donne l’audace de la Parole. Il donne de percevoir dans la joie, les merveilles de Dieu, les actes de son amour dans l’histoire des hommes, dans nos histoires. Actes de rencontre, de reconnaissance, de libération, de pardon, de fraternité, de communion. Il permet d’en rendre compte et de les partager dans la langue, la culture de chacun. Ainsi peu à peu, l’Évangile, cette Bonne Nouvelle de bonté radicale rejoint quiconque.
La lettre pastorale de notre Évêque nous invite à être attentifs à l’Esprit qui nous précède toujours, qui nous pousse à « sortir » et qui est à l’œuvre dans le monde. Elle nous invite à vivre pleinement, au quotidien, notre mission de baptisés, disciples-missionnaires.
Pour enrichir cette année, un certain nombre de propositions sont faites. En petit groupe, en fraternité, en paroisse, en mouvement, saisissez-vous de celles qui pourront vous aider, pour échanger, méditer et rencontrer l’Esprit Saint, cette personne qui se fait si proche de nous.
Pour tout savoir sur l'année de l'Esprit en Aveyron : cliquez ICI.
Messe d'ouverture de l'année de l'Esprit présidée par Mgr Fonlupt, évêque, église de Saint-Affrique, 23 mai 2020
Chaque année, des dizaines de jeunes de 14 ans et plus participent au pèlerinage diocésain à Lourdes, fin août, pour aider les hospitaliers adultes et se mettre au service des malades et personnes plus fragiles.
L'Hospitalité, c'est une grande famille, c'est une état d'esprit, ce sont des actions.
Soutenir l'Hospitalité par votre don, c'est permettre à l'association de mener à bien sa mission qui est multiple :
Organiser et accompagner, avec le concours du service des pèlerinages, le pèlerinage diocésain annuel à Lourdes fin août ;
Proposer des rencontres amicales et fraternelles dans les territoires, en lien avec les paroisses et les équipes locales de l'Hospitalité ;
Maintenir le contact avec les hospitaliers et les malades tout au long de l'année ;
Participer régulièrement à des évènements et rassemblements diocésains ;
Éditer chaque année un magazine, Le Lien, qui est offert et envoyé à tous les hospitaliers.
Le Lien, c'est...
Le journal des hospitaliers
Le résumé d’une année de vie diocésaine
Des informations sur les grands évènements de l’année à venir
Des informations diverses
Votre don nous aidera dans toutes nos actions !
EN PARTICULIER POUR L'ÉDITION DU LIEN... merci
Marjolaine et Baptiste, jeunes hospitaliers, témoignent
A travers le chant pour Baptiste, le piano pour Marjolaine, Lourdes concrétise pour les deux jeunes leur engagement au service de l’Église et de leurs frères en humanité et en Christ
« C’est mon frère et ma sœur qui m’ont vivement invité à m’inscrire. Moi, j’étais plutôt réticent. Et ils ont bien eu raison ! » Baptiste s’est engagé comme jeune hospitalier avec l’Hospitalité Aveyronnaise sans connaître personne. « Et pourtant, j’ai réussi à rencontrer des personnes qui sont pour moi aujourd’hui dans mon cercle d’ami le plus proche » reconnaît le futur ingénieur originaire du Monastère. De son côté, à Millau, Marjolaine s’est laissée convaincre lors de la projection d’une vidéo d’un pèlerinage précédent. « On nous a montré cette vidéo à l’aumônerie du lycée [Jeanne d’Arc, NDLR] et ça m’a donné envie de découvrir et de vivre ce pèlerinage. » Et d’ajouter que « même, un de mes amis proches m'a "poussée" à y aller. » Aujourd’hui, elle ne regrette pas du tout. « Mon premier pèlerinage a été merveilleux ! »
« On vient pour donner, on reçoit beaucoup plus ! »
Cette phrase, tous les hospitaliers la connaissent, l’ont entendue, la transmette. Au-delà, avec quoi chacun repart-il de Lourdes ? « A chaque pèlerinage, on vient avec nos doutes, nos peurs pour l’avenir », répond Baptiste. Et citant le père Bernard Molinier, il admet qu’on en ressort tous “rabiscoulés”. « Je pense qu’on reçoit de la joie avant tout, de la part des hospitaliers, des jeunes, mais surtout des malades pour qui on anime le pèlerinage. » Les jeunes essaient de transmettre leur propre joie à travers l’animation, notamment grâce à la musique et au chant. « Mais on en reçoit finalement beaucoup plus, voilà le sens de cette phrase pour moi. »
Marjolaine consonne avec cette approche du « le slogan de l'hospitalité » ! « C'est grâce à elle que je décris très facilement l'hospitalité. On part à Lourdes en pensant seulement aider les personnes âgées en poussant leur chariot ou en leur coupant la viande à midi. » En réalité, la millavoise est convaincue que toutes ces actions rendent très heureuses les personnes âgées et rendent les hospitaliers encore plus heureux de voir ces personnes avec un grand sourire ! De plus, faire partie de l'animation musicale permet d'apporter d'une manière différente de la bonne humeur pendant le pélé aux personnes malades ! « Je reçois donc une joie immense qui entraîne une source d'énergie pour l'année d'études à venir. »
Mais, en 2021, le pèlerinage n’a pu se dérouler dans les conditions habituelles. Le nombre réduit de malades et d’hospitaliers n’a pas gâché la fête d’après Baptiste, au contraire. Il explique que l’ambiance était plus familiale et les discussions plus conviviales encore que d’habitude. « Au sein du groupe des jeunes majeurs, récemment formé, j’ai pu rencontrer chaque hospitalier et avoir au moins un aperçu de la raison pour laquelle il était venu. »
Marjolaine garde en mémoire tous les sourires, toute la joie, tout le soleil, les hospitaliers, les jeunes, les pèlerins, la musique : tout le monde était présent afin de vivre un merveilleux pélé ! « A leur manière, je dirais que chaque pélé est unique et magique et je rentre à Millau avec toujours le même sourire, la même joie et la même hâte de revenir l'année prochaine ! »
Pour la jeune femme, cette édition 2021 était la première pour son jeune frère, Victorien ,16 ans. « Après lui avoir parlé des milliers de fois de l'hospitalité, il a décidé de venir découvrir cette année. » Un peu à l’instar de Baptiste, Victorien est parti "sans amis" de Millau. Pourtant, il a su immédiatement rencontrer des amis hospitaliers et vivre lui aussi un merveilleux pèlerinage. « Voir mon frère offrir de son temps pour les personnes âgées et malades m'a permis de découvrir un côté de mon frère que je ne connaissais pas et qui m'a rendu extrêmement heureuse ! »
Lourdes, l’Hospitalité, une manière pour ces jeunes de s’investir pour l’Église, pour le frère.
Ces engagements changent peut-être leur quotidien d’étudiants, leur relation aux autres. « Lourdes m'a fait grandir et a changé mon regard sur la vie et sur les personnes âgées, malades, seules, réfléchit Marjolaine. L'envie de les aider et de donner mon temps devient de plus en plus forte. » Baptiste, lui, estime que le fait de se rendre chaque année à Lourdes et d’être au contact des malades « nous fait relativiser notre propre condition et nous fait porter un regard différent et plus bienveillant sur les plus faibles. » A l’INSA de Toulouse, le jeune homme apprécie d’avoir des amis de cultures et de religions différentes. Le sujet de la foi (chrétienne, juive ou musulmane) revient souvent dans leurs discussions et de manière toujours très intéressante.
Contrairement à Baptiste, Marjolaine trouve difficile de parler de ma foi avec les jeunes d'aujourd'hui s'ils ne sont pas croyants et même avec mes amis (en classe, à l'école, au sport …). « Plusieurs fois des camarades de classe portent un regard différent sur moi dès qu'ils savent que je vais à la messe le dimanche, quand ils voient ma petite croix autour de mon cou, où lorsqu'ils voient une photo de l'hospitalité sur mon téléphone, dans mon appartement, ce qui entraîne parfois ma mise à l'écart. »
Et pourtant, pas question de baisser les bras. Tous deux entendent poursuivre dans la voie du service, au-delà de Lourdes, tout au long de l’année. Marjolaine, par la musique, s’investit pour la communauté catholique de Clermont-Ferrand où elle poursuit ses études. Baptiste, avec le groupe de Rodez, soutient la prière de l’assemblée par le chant. Le monastérien pousse même le bouchon jusqu’à envisager une mission humanitaire – lire l’encadré Baptiste... mini bio. Un beau témoignage, à travers ces deux figures aveyronnaises que les jeunes ne sont pas l’Église de demain, mais bien celle d’aujourd’hui.
La participation de nos jeunes aux prochaines Journées Mondiales de la Jeunesse à Lisbonne
Les Journées Mondiales de la Jeunesse existent depuis 1984 et sont organisées par l'Église Catholique. L'initiative en revient au Pape Jean-Paul II qui en a célébré de nombreuses. Elles sont l'occasion de rassemblements de jeunes catholiques venus du monde entier pour prier, se rencontrer, célébrer ensemble, se former, témoigner de leur foi.
Panama 2019
La dernière édition en date est celle de 2019 qui s'est tenue au Panama, en Amérique centrale. Pour cette année, le Pape François avait placé les Journées Mondiales de la Jeunesse sous la lumière de Marie : "Voici la servante du Seigneur, que tout m'advienne selon Ta parole" (Lc 1, 38).
Lisbonne 2023
Originellement prévues pour se tenir en août 2022, le pape François a annoncé le report d’une année des prochaines Journées mondiales de la jeunesse à Lisbonne en août 2023 "en raison de la situation sanitaire actuelle".
A chaque édition, un groupe de jeunes aveyronnais part pendant deux semaines pour participer aux JMJ, accompagné par l’évêque ou le vicaire général. Marie était à Panama en 2019. Témoignage...
“Et là, assise dans l’avion, je me suis dit : “Mais pourquoi t’es partie ?” Marie se revoit avec humour, ce 13 janvier 2019, alors qu’avec les quatorze autres jeunes et les deux accompagnateurs, le père Daniel Boby et Nathalie Gély, elle s’envole vers l’Amérique Latine. Car pour elle, participer aux JMJ de Panama relève davantage du coup de tête que de la décision mûrement réfléchie. C’est tout à son image : une bouteille de soda sous pression dont s’échappe une énergie débordante lorsqu’on enlève la capsule ! “Nathalie m’avait bien parlé des JMJ, lorsque j’ai participé au pèlerinage à Taizé, l’année dernière, pour faire le vide dans ma vie.” Mais pour la jeune infirmière en EHPAD, il semblait impossible de se libérer en plein mois de janvier. “Et puis, partir seule, sans mon compagnon…” Pourtant, Marie se voyait très attirée par les JMJ, prolongement cohérent de son engagement scout, de son implication dans l’animation de la messe des jeunes, de son investissement auprès des malades comme hospitalière à Lourdes, comme capsule à faire sauter pour “faire le break” dans sa vie professionnelle. “Vivre l’expérience quotidienne dans une famille, dans une autre culture, sur un autre continent, me donnait une raison supplémentaire d’y aller.” Pourtant, L’invitation est restée lettre morte, jusqu’à ce que, presque in extremis, elle dise “oui” à son tour, comme une certaine “servante du Seigneur”. Juste à temps pour faire faire un passeport !
“Des regrets ? jamais ! surtout pas !” La jeune ruthénoise a vécu des rencontres extraordinaires, “formidables”, comme aurait dit le père Bernard Molinié aux hospitaliers de Lourdes. Une première rencontre avec ce petit groupe d’aveyronnais, dont elle ne connaissait qu’une partie. « Le plus dur, c’est de trouver une date pour se revoir. L’envie ne manque pas ! » Une rencontre avec le peuple panaméen, impressionnant par sa chaleur - “c’est dans leurs gènes !” - la profondeur de sa foi, son sens de l’accueil. “Dans la paroisse Santa Maria de Guadalupe, dans le diocèse de Chitré où nous avons passé la première semaine, ma famille d’accueil était plutôt modeste. Les parents, un jeune d’une vingtaine d’année. Mais quels moments de partage avons-nous eus ! Et au moment de partir, le dernier jour... quel déchirement !» Marie reste encore en contact avec sa famille d’accueil. Une rencontre aussi avec la pratique religieuse. « Après avoir animé pendant plusieurs années la messe des jeunes, j’ai du mal maintenant à assister à une messe paroissiale, ici. » De Panama, elle ramène une liturgie priante mais festive : « Tout le monde chante, danse à la fin de la messe. Ils sont dans la louange, dans une communion intergénérationnelle totale. Nous, ici, dans la vieille Europe, j’ai l’impression que nous sommes en retard ! » La fête est omniprésente, y compris à l’office du matin, ou encore pendant l’adoration eucharistique. « Mais parfois, c’est trop ! » confesse-t-elle. Parmi les rares temps de silence qu’elle a apprécié, Marie retient la veillée du samedi soir avec le pape. « En plus, c’était la nuit, et la nuit, tout est différent, apaisé, calme. Ca fait du bien !
Bien sûr, les JMJ, c’est aussi la rencontre avec le pape. « J’ai eu la chance de le voir à plusieurs reprises, et parfois de très près. Un jour, nous sortions du métro et il passait, en voiture. Trop vite. » Bien au-delà des rencontres, ce sont les paroles du pape qui ont marqué et continuent à marquer Marie. Samedi soir 26 janvier, lors de la veillée à Panama, c’est le vocabulaire des youtubeurs et d’Instagram qu’il a ainsi utilisé pour parler du « oui » de Marie, thème de ces Journées mondiales de la jeunesse. « La jeune de Nazareth ne sortait pas sur les réseaux sociaux de l’époque, elle n’était pas une “influenceuse”, mais sans le demander ni le rechercher, elle est devenue la femme qui a le plus influencé l’histoire », a-t-il résumé. « Marie, l’influenceuse de Dieu », a osé le pape. Semblant se faire l’écho de tous, la jeune infirmière souligne la proximité du discours du pape avec cette génération, sa capacité à être appelant : « Le Seigneur et sa mission ne sont pas un ”entre-temps” dans notre vie, une chose passagère. Ils sont notre vie ! » transmet le saint Père aux jeunesen concluant son homélie matinale du dimanche 27 janvier. Voulez-vous vivre la réalisation de son amour ? Que votre “oui” continue d’être la porte d’entrée, pour que l’Esprit Saint offre une nouvelle Pentecôte au monde et à l’Église. » Il est alors facile de comprendre pourquoi Marie, et bien d’autres jeunes, sont davantage sensibles aux paroles qu’à la rencontre même avec le pape.
Comment, maintenant, à partir de cet appel, reprendre le chemin ? « Je ne sais pas trop, hésite Marie. Pas facile d’être missionnaire au travail, au lycée, à l’université. Difficile de le faire collectivement, pour notre petit groupe de JMJistes. C’est à chacun, me semble-t-il, de témoigner, à sa manière, là où il est. » Si elle caresse l’espoir que la liturgie soit plus souvent festive, ici, la jeune femme appelle aussi de ses vœux à une Église encore plus ouverte « aux cathos et aux non-cathos, encore plus visible : « Rends-toi compte : au Panama, la visite du pape était sur toutes les télévisions ! C’était normal. Tu crois que ce serait pareil dans notre « état laïque » ? Pour moi, l’Église - et nos églises bâtiments – doit incarner le lieu de la rencontre. » Rencontre des autres, surtout s’ils sont différents, avec un cœur en fête, pour que le mystère de la Rencontre avec un grand « R » soit toujours plus… extraordinaire !
Le mot du pape François
« Chers jeunes, vous n’êtes pas l’avenir mais l’heure de Dieu. Il vous convoque et vous appelle dans vos communautés et vos villes à aller à la recherche de vos grands-parents, de vos aînés ; à vous lever et, à prendre la parole avec eux et à réaliser le rêve que le Seigneur a rêvé pour vous. Pas demain, mais maintenant, parce que là où se trouve votre trésor sera aussi votre cœur. »
Pape François, dimanche 27 janvier 2019, homélie de la messe de clôture
Pour assurer son bon fonctionnement matériel, le diocèse de Rodez, comme chaque diocèse de France, dispose d’une association diocésaine, association cultuelle autorisée à recevoir des dons et legs (article 2-11-2e, alinéa de la loi du 23/07/87 sur le développement du mécénat – J.O du 24/07/87) fiscalement assimilée aux associations d’utilité publique en matière de dons. Ceci permet aux donateurs de bénéficier d’une déduction d’impôt sur le revenu à hauteur de 66 % du montant du don, dans la limite de 20 % de votre revenu imposable.
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